vendredi 20 juin 2008

Week end du 14 au 18 Juin 2008, jour 4.

La journée du retour !

A Nice il fait beau, je me lève tôt, je prends congé de Brico et de Rapha en les remerciant pour leur acceuil (toujours excellent), et zou, direction la voie Mathis, c'est parti !

Sauf qu'évidemment, je ne peux jamais rien faire comme tout le monde, hors de question donc de rentrer par l'autoroute. De toutes manières, j'avais déjà ma petite idée sur le chemin de retour : rentrer en passant par les vallées alpine jusqu'à la Maurienne, puis par la N6. En tout, 300km de route de montagne, et plein de cols (des vrais, mais des petites côtes... )

La route choisie est la suivante :


Agrandir le plan

Elle passe par la vallée du Var, puis la vallée de la Tinée (deux très belles vallées typiques du sud des alpes française). Tout au fond de la vallée de la Tinée, on trouve le col de la Bonette. La route qui y accède est la route la plus haute d'europe (après on peut se battre sur les critères qui définissent une route, bref c'est une route qui grimpe et pas qu'un peu).
Tout en haut, on trouve le camp des Fourches, un ancien casernement qui servait à héberger les soldats qui venaient s'entraîner l'été en altitude, et qui été comme hiver gardaient le col afin d'éviter une éventuelle invasion italienne.









Certain soldats ayant des talents artistiques, l'ennui hivernal a permis la réalisation de fresques souvent humoristiques dont on peut encore voir des vestiges assez dégradés :





Les militaires ont abandonnés ce campement et les anciens forts (comme celui-ci) :



Mais ils continuent pour autant à s'entrainer dans la montagne, comme en témoigne ce cliché pris sur la descente :



Ensuite, je suis descendu dans la vallée de l'ubaye, très belle vallée constellée de fort militaires maintenant inusités, comme celui-ci (fort de Tournoux, image source Wikipedia, j'ai eu la flemme de m'arrêter.)














Au fond de la vallée se trouve le col de Vars. Il était ouvert seulement une heure dans toute la journée (pour cause de travaux), et je suis arrivé par bol (car j'en savais rien avant de m'engager dans la vallée) pile à l'heure :



Ensuite, descente rapide dans le Queyras, passage par Briançon (mais pas d'arrêt, faute de temps...), et là, montée au col du Lauraret :





Suivie immédiatement par celle du Galibier :





Pas mal de cylistes, franchement courageux quand on voit la pente totalement interminable du col. Si on le commence de la Maurienne, ça monte non stop depuis saint Michel de Maurienne jusqu'au Galibier, ça doit faire 30km de montée sans arrêt, la fin étant particulièrement rude.

Le col n'était pas ouvert depuis longtemps (une quinzaine de jours, en témoignent les murs de neige encore bien présents)







Dommage, le temps était particulièrement bouché, mais les lacets étaient bien agréables à monter et à descendre.

Suite à ça, descente sur Valloire



Puis remontée par le col du Télégraphe, et redescente sur Saint Michel de Maurienne.
De là, je me suis dirigé vers Modane (Saint André plus précisément), où je suis allé voir des amis de longue date que je n'avais pas vu depuis des années (peut être même bien dix ans). Ils étaient supris (et visiblement contents) de me voir.

A partir de là, rien de bien intéressant. Je suis parti en traçant vers Chambery, puis vers Bourg en Bresse ou j'ai pris en stop un petit rebeuh qui jouait avec un couteau et me parlait de deal de shit (j'avoue que je n'étais qu'à moitié rassuré, mais au final, il était très sympa et il m'a bien fait rire). Suite de la route vers Châlon sur Sâone, récuparation de l'A6, et hop au large d'Auxerre, Sens, puis Paris.

J'ai bouffé rapidos sur Avallon, et je m'excuse encore auprès de mon pote Dijonnais Mimile auquel j'ai fait faux bond...

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