jeudi 26 juin 2008

Rise and Fall, Rage and Grace


C'est le nom du nouvel album de The Offspring.

Vous allez me dire : "T'as plus 15 ans, faut arrêter un peu, t'es con d'avoir acheté ça".
Ouais... et Non. (et puis de toutes façons je vous pisse à la raie et de fais ce que bon me semble.
J'ai donc acheté l'album (j'ai tous les autres, je ne voyais pas pourquoi je ferais une exception).

La pochette est pas mal, sans plus. Elle est en carton comme souvent maintenant, ça fait collector certes, mais c'est surtout hyper fragile et pas standard, donc à ranger et à manipuler c'est pas ce qu'on fait de mieux. On retourne, et comme d'hab, une quarantaine de minute (43 pour être précis), et 12 morceaux... Heureusement que c'était à moins de quinze euros en prix vert à la fnac...

Allez hop, sortie de la galette et écoute...

Ce qui s'attendent à un déferlement d'énergie, passez votre chemin, les gaillards on vieilli et ça se sent quand même. A l'écoute, ça ressemble pas mal (trop) à du Green Day sur certain morceaux, ça fleure presque avec la pop (sans trop y toucher quand même, faut pas déconner). Il faut dire que tout cela a été produit par Bob Rock (pour les incultes, producteur pendant un bon moment de Metallica). On peut supposer que ce dernier a tenté d'imposer sa patte et/ou de réorienter le style de The Offspring, qui pédale un peu dans la choucroute depuis Americana, dernier album à avoir eu vraiment du succès. (Ca commence à dater maintenant...) Ben c'est pas cet album-là qui va rectifier le tir...

Exit donc les morceaux quasi ska qu'on trouvait sur certain albums, ou l'agressivité joyeuse de "kick him when he's down" et consorts. Il faudra se contenter de beaucoup plus doux.

Il reste quand même des morceaux qui secouent pas mal ( Trust in You, Takes me Nowhere) et qui permettent de dissiper le doute : on écoute bien un Offspring. Mais ca ne suffit pas, et si globalement dans chaque morceau ou arrive à avoir 10 mesures à la suite qui commencent à faire monter la mayo, généralement la onzième est une merde et tout le bel édifice se casse la gueule.

Au final, déception, je ne le conseille pas, sauf aux fans de Greenday qui y trouveront peut-être leur compte. (moi j'en suis un, mais quand je veux écouter du Greenday, j'écoute... du Greenday.)



Bon au final, y'a vraiment que "Trust in You" qui m'a plu.

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