samedi 21 mars 2009

Nice Winter Tour 09' : Ski et Gitaneries : J2

Le deuxième jour, départ pour Isola 2000. Comme pour la veille, il faut compter une bonne heure et demie de voiture avant d'atteindre la station, mais honnêtement, les paysages traversés valent en eux même le détour (sauf la vallée du Var au départ de Nice qui est totalement ruinée, la faute à un urbanisme totalement incontrôlé... ).

Isola est une station entièrement artificielle (comme Auron, finalement). D'un point de vue architectural, c'est un ratage complet. D'un point de vue écologique aussi, d'ailleurs. La nature a été totalement saccagée à grand coup de bulldozer, et ici on ne s'est même pas embarrassé à tenter de sauver les apparences : grandes saignées, terrassements débiles, immeubles de grande auteur, tout y est.

Mais bon, arrêtons là l'hyprocrisie, si on est venu, c'est pour skier, et on est bien contents que les pistes et les remontées soient là. Les pistes sont globalement plus exigeantes qu'à Auron, il y a des rouges bien rouges et des noires bien senties. Tout au sommet de la station, la vue est carrément fantastique :

De 2009 03 13 - Isola 2000


De 2009 03 13 - Isola 2000


Question ski, j'avais les cuisses cassées, mais globalement j'ai quand même bien pris mon pied.
Brico et Rapha se sont bien amusés à sauter tout ce qu'ils pouvaient sauter (on parle bien de ski... ), et comme j'avais le reflex (qui m'a bien emmerdé avec son poids, d'ailleurs), j'ai pu prendre quelques photos que j'espère sympa :

De 2009 03 13 - Isola 2000


De 2009 03 13 - Isola 2000


De 2009 03 13 - Isola 2000


De 2009 03 13 - Isola 2000

Nice Winter Tour 09' : Ski et Gitaneries : J1

De 2009 03 12 - Auron


Tout est dans le titre, ou presque.

Sous l'amicale pression de mon pote Brico, et mû par une envie de soleil et de changement, je me suis décidé à lâcher quelques euros dans un vol Paris-Nice (par easyJet, faut pas déconner non plus) Le but : faire quelques jours de ski dans quelques stations des alpes maritimes (06 pour les incultes). Le choix s'est porté sur Isola 2000 et Auron.

Donc le mercredi 11 je me suis trainé jusqu'à Roissy (j'adoooore le RER B), et après les habituels et pénibles contrôles de sécurité, décollage, rapide traversée de la France et aterrissage à l'aéroport de Nice. Aterrir à Nice est assez amusant, car l'aéroport se situe sur la côte, avancé dans la méditerranée. Du coup, quand l'avion se pose, on a l'impression jusqu'au bout qu'il va se poser dans l'eau (on a la mer à droite, et la côte de la baie des Anges à gauche, ça fait drôle ;) )

Les gitaneries ont commencé dès l'aéroport : Brico n'ayant pas réussi à trouver la zone de récupération qu'utilise les taxis (il est probable qu'elle soit interdite au public), et ne voulant pas non plus (évidemment) payer le parking, j'ai du escalader un mur pour qu'il me récupère, puis qu'il fasse une belle marche arrière "à la porc" dans le parking, juste devant les barrières.

S'en suit une belle démonstration de conduite latine extrême, et hop on arrive à l'appart, impec. Bon repas (comme toujours chez Brico), et dodo rapide.

Le lendemain, réveil tôt, départ plus tardif, la XM est pleine (outils, skis et chaussures, affaires diverses) Direction : Auron, dans la vallée de la Tinée.

De 2009 03 12 - Auron
Le temps était vraiment superbe, il faisait bon et beau, la luminosité était impressionnante. Côté ski, je me suis bien rendu compte que je ne tenais plus une forme terrible, très loin de là même.
Les deux autres zigotos ont pourtant été très cool et ils m'ont bien ménagé, je les remercie au passage. Quelques photos d'Auron :

De 2009 03 12 - Auron


De 2009 03 12 - Auron

vendredi 6 mars 2009

L'appel de la rouille



Le printemps arrive, les affaires reprennent !

Ca faisait un moment que je n'avais pas immatriculé une voiture :D

L'histoire a commencé au détour d'une conversation MSN ( kikoo lol ASV tu suces ? ) avec un bon pote à moi dont un des buts dans la vie est d'acheter les voitures les plus méprisantes de la planète. (le mépris étant pris au sens large et général). Ayant besoin de place, il m'a proposé de me céder à titre gratuit un de ses autres véhicules : une... Visa Gti.

Kesako, vous allez me dire ?

La Visa, c'est une vieille Citroën des années 70/80.

La vaste majorité des Visa étaient des véhicules de services, poussivement mûs par des moteurs bicylindres directement issus de ceux des 2cv6. Ces voitures vaillantes ont littéralement sillonné les villes et les campagnes français, mais leur physique difficile, leur grande rusticité et une certaine tendance à la biodégradation les a depuis reléguées au rang de rareté.

Au milieu d'un océan de Visa bas de gamme, il y a eu un tout petit îlot de luxe et d'opulence (?) : les Visa Gti.

Resituons le contexte : on est en 1985, Peugeot a racheté Citroën depuis quelques années déjà et vient juste de sortir la pimpante 205. Bientôt, une version musclée et mythique sort des usines : la 205 Gti. Véritable icone des années Macumba, cerceuil de milliers de gens au cours de la décennie qui suivra, puis fantasme de tous les kéké de France, la 205 Gti est LA gti française.

Du coup, elle éclipsera presque entièrement sa cousine à moustaches : la Visa Gti. Même moteur : XU5J de 1580cc, 105cv, 137 Nm de couple à 4000 tr/mn. Injection électronique bien entendu, GTI oblige.

On vendra très peu de Visa Gti, pourtant elle est très attachante, et plutôt efficace.

Reste que les designers avaient quand même abusé du LSD... Jugez en plutôt :

Intérieur de folie :


Jantes au dessin sur et racé :


Profil de rêve :



Arrière fin et élancé :


Planche de bord virile :

Compteurs ronds, volant sport, GTI !


A la conduite, ça se révèle totalement génial, la direction est ultra directe, ça freine pas mal, le chassis est bon. Le moteur est très sympa par rapport au poids, bref c'est top.

Merci encore à Mimile pour ce don très sympatique (voiture livrée, en plus)