mardi 5 août 2008

Vieilles charrues, vendredi 18

Réveil à 11h du matin, à Quimper.

On se bouge mollement, et finalement on repart tranquillement direction Carhaix.

On arrive pour Ben's brother, mais ça m'a tellement marqué... que je ne m'en souviens déjà plus. (c'était pourtant pas spécialement nul, c'était même plutôt bien, mais là j'avoue que les souvenirs sont déjà flous... )

La suite par contre, je m'en rappelle beaucoup mieux... pour le plus grand malheur de mes oreilles.
Place à Christophe Mahé !

La photo n'est pas de moi, si l'ayant droit le réclame, je la zappe. (ils font chier les gens des vieilles charrues, j'aurais bien pris cette photo moi même

Il arrive avec sa capuche de survet, ses palmiers en plastique, et ça commence à couiner dans les premiers rangs : "Christoooooooooophe !!!"

A l'arrière par contre, c'est une autre chanson :D
Des gens brandissent un carton sur lequel on peut voir des centaines de signatures en dessous de la phrase : "Non à Christophe Mahé". A chaque intervalle entre deux chansons, le bruit des sifflets est bien audible.

Etant donné que le bonhomme m'inspire beaucoup plus d'indifférence que de haine, et que sa musique m'enthousiasme au moins autant que l'essai de la dernière Ibiza dans Auto Plus, j'ai décidé d'aller... au bar.




Un pichet de Coreff et une barquette de frites plus tard, direction la scène Kerouac pour assister un concert d'un mec que j'ai déjà vu en première partie de Doherty au grand Rex (sauf que Doherty lui n'est jamais venu...) : Daniel Darc.

Toujours aussi crépusculaire, fragile, défoncé, mais au final bon aussi.

Bon concert au final, quel dommage que la fin ait été quelque peu gâchée par le mouvement de la foule se déportant en direction de la scène Xavier Grall, pour se préparer à aller voir ZZtop, LA grande affiche de la journée.

Concert de ZZTop :

Pro, très pro, parfaitement millimétré, pas un couac.

Les barbes sont grises, mais les gaillards ont de l'énergie, et ils connaissent leur job sur le bout des doigts. Tous les tubes défilent les uns après les autres, un vrai best of. On a le droit à "la grange" Moment assez joussif, il faut bien le dire. (bon après certain n'aiment pas, mais d'autres... hein Caps ? :D

Ensuite, il y avait Gogol Bordello. Un group de gipsy-punk américain, totalement déjanté. On était trop crevés pour rester, mais à ce qu'on a vu, faut absolument aller les voir sur scène. Ca déménage, un truc de dingue. J'y ai vu des références assez clair au no smoking orchestra, avec le chanteur qui se roule par terre, une section cuivre enjouée, et du rock ! Assez bandant.

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