vendredi 29 août 2008

Maudite durite !


Retour à la maison en... Uno, avec Caps dedans. Retour long, car on n'était pas pressés, on a donc pris les nationales tout du long (l'avantage, c'est que divisé par trois, le coût du voyage a été totalement ridicule, du genre 15 euros, alors que le prix de l'essence est historiquement haut).

Ecouter de la musique ne réparant pas les durites coupées, je me suis mis en quête d'une solution. Dans l'impossibilité de trouver une durite d'occasion, j'ai donc décidé de faire refaire la mienne au modèle chez un spécialiste. Pour ça évidemment, il faut déjà commencer par déposer l'ancienne.

Pour ceux qui ne savent pas, une durite c'est juste... un tuyau, rien de plus. Il faut savoir que sur le XU9J4 (doux nom que PSA a donné à ce moteur), il y a un échangeur thermique huile/eau (aussi appelé modine). Ca permet à l'huile de ne pas trop chauffer et de bénéficier de manière accrue du refroidissement du moteur. (assez utile sur ce moteur qui tourne vite et chauffe pas mal en pleine charge). C'est la durite qui relie mon radiateur de refroidissement à cette modine qui est fichue chez moi, au niveau de son raccordement sur la modine (les années, probablement).

Le soucis numéro un, c'est l'accessibilité. Il est impossible de démonter la dite durite directement, car elle se situe SOUS le collecteur d'admission (le grand truc en métal brillant en 4 partie au dessus du moteur, qui barre toute la vue et l'accès à ce qu'il y a en dessous :



Il faut donc déposer le bazar. Rien de difficile, je l'ai déjà fait (je sais donc dans quel ordre il faut procéder), mais c'est plutôt long. De plus, la voiture est dans son box au fond d'un sous sol parisien, impossible de la déplacer, ça commence plutôt mal.

Jamais à cours de ressources (quoique), je décidé d'un bon plan gitan : acheter du matériel d'éclairage, et opérer sur place. Il faut un belle rallonge (la prise la plus proche est à 40 mètres), un halogène sur pieds, et une baladeuse.

Mon collègue et ami Seb ayant sa moto en panne (pour la même raison que la BX, coïncidence troublante) dans le même sous sol (et n'ayant rien à foutre de spécial ce week-end là) se propose de m'aider.

On commence la journée foraine en allant balancer notre vieux frigo qui vient de claquer quelques jours avant, puis direction mistergooddeal pour en racheter un nouveau (je sais, rien à voir, mais ça en rajoute), puis (toujours avec le frigo neuf dans la Uno), on va direction Leroy Merlin Massy pour acheter le matériel sus-nommé.

Une belle scène dans le magasin, 25 minutes (sic) pour choisir une rallonge sur enrouleur. Déballage de tous les modèles, escabeau pour voir si en haut elles sont plus longues, etc... pour rien évidemment, au final on prend la première qu'on avait trouvé. Plus performants pour l'halogène et la lampe fluo, et hop gazzz direction le 14ème.

Ferraillage dans le box (avec un beau fil qui court dans tous le sous-sol), vautrage, dépoilage, dévissage, 2 heures d'efforts pour enfin réussir à dégager le collecteur (proprement).

Lavage de mains au savon spécial, rinçage dans le local poubelle à coup de tuyaux d'arrosage qui fuit (évidemment) et qui en met partout.

Là c'est l'heure de la bière, fin de la journée.
Le lendemain, je reviendrai pour extraire la durite (20 minutes de préparation à tout ressortir l'éclairage, et 20 minutes de boulot... )

Tout ça pour ça :



TIC TAC BOOOOOM




Pour ceux qui n'ont pas compris, le dimanche il y avait The Hives, mais j'en parlerai plus loin dans cet article.

Pour ne pas changer, on rate le premier concert (décidément, impossible de se lever assez tôt :D) Dommage encore une fois, car Asa semblait intéressante...

On commence donc par le concert de The Do. Bon, on a déjà vu à Arras, donc notre intérêt n'était pas à son maximum. Je commence par aller acheter un peu de mershandising des vieilles charrues (je sais, je suis un enculé d'esclave de la société de consommation) : j'achète donc un bob et un autre pichet de bière. Evidemment, aussitôt acheté, aussitôt rempli, et aussitôt vidé :D

Je retourne voir le concert, un truc intéressant quand même : une reprise intéressante du "Crazy" de Gnarls Barkley. Je trouve qu'ils ont également mûri en seulement quelques mois, mais ils n'arrivent pas encore à faire passer tout leur potentiel, qui d'après moi est assez énorme, après écoute attentive (et répétitive) de leur trop court album.

On change de scène, et c'est le concert de Thomas Dutronc. J'avais vaguement entendu parler de lui par Marie, mais j'avoue que je ne savais même pas de quel style il s'agissait. Donc pour faire un beau raccourci, c'est du jazz manouche teinté d'humour. J'ai trouvé ça sympathique. Sur la durée on sentait quand même quelques faiblesses, je pense que ça ira mieux dans un album ou deux, quand il y aura plus de matière (un peu comme The Do, dans un autre registre). Une photo de loin (pour montrer le beau temps aussi) :



Un peu avant la fin, on s'éclipse pour se trouver une place pour Vanessa Paradis qui joue juste après. Bonne idée d'ailleurs, sinon on n'en aurait jamais eu une correcte.

La demoiselle arrive avec son apparente fragilité et son filet de voix, mais on comprend rapidement que c'est une véritable professionnelle. Le jeu de scène, l'énergie, la communication avec le public, tout y est. On a même le droit à un "Joe le Taxi" auquel on ne pensait même plus, ainsi qu'à quelques délicieuses vieilleries. Les chansons du dernier album sont aussi savamment distillées par la star... bien aidée en ça par une autre star : -M- !

He oui, il est là, et il s'en donne à coeur joie. Principalement musicien, mais aussi chanteur, il fait lui aussi tout un numéro, tout en sachant ne pas trop en faire et ne pas éclipser une décidément très douée Vanessa Paradis. Un concert très agréable, que je reverrai bien.



Le concert suivant sera pour nous le dernier, car la fatigue nous a rattrapée. Il s'agit (vous avez deviné si vous suivez) de The Hives, le fameux groupe suédois qui a souvent sauvé mes matinées difficiles (particulièrement les vendredi matin). On connaît les petits gars comme étant plutôt bons et très pros, et ça n'a pas raté :
Un Howlin' Pelle Almqvist totalement survolté, qui nous harangue en français et nous insulte en anglais, un batteur déchaîné, un bon bassiste, des jeux de lumière dynamiques, du rythme, de l'égo, du bruit : en gros du rock.

Moi je fatigue, mais le frangin décide de faire tout le concert dans la fosse, et grand bien lui en fera, car il réussira à récupérer une des baguettes que le batteur lancera dans la foule (elle sont signée "Chris Dangerous, son nom de scène). Ca bouge dans tous les sens, ça crie, ça saute, vraiment du pur jus de pêche, idéal pour vérifier si on n'est pas déjà morts ;)

Les photos :






A l'heure du bilan : Excellente édition, temps au rendez vous, programmation sympa, ambiance comme seules les vieilles charrues savent le faire, que du plaisir. A l'année prochaine, si Dieu veut !

Libérez Bob l'éponge !!!


Journée intéressante sur le programme en tout cas.

On rate évidemment le premier concert : c'était Yelle, on arrive au milieu du concert, le temps d'entendre quelques insanités amusantes, et on en profite pour aller au BAR :love: histoire de remplir notre pichet. (on va pas non plus laisser la déshydratation avoir raison de nous, on n'est pas des bêtes non plus !). Le pichet plein, nous voilà fin prêts pour assister au concert de Camille.

Moi, j'aime beaucoup, Marie aussi, Caps ça a pas l'air d'être trop son truc mais bon, il en faut pour tous les goûts ;)

Comme d'habitude, Camille joue avec son public, et livre une superbe prestation scénique, très démonstrative, inventive, rafraîchissante. On est loin des palmiers en plastique...
Moment phare : elle suggère au public de la traiter de salope, ce qui est promptement fait : "Incroyable, 55.000 personnes qui me traitent de salope !"

Je vous retransmets ça tardivement, mais bon vraiment, très gros concert, je pense aller la voir quand elle rejouera sur Paris.

La suite, c'est la galloise Duffy, celle qui chante "Mercy", et que certain osent comparer avec Amy Winehouse. Au final, ma droguée préférée n'a aucun soucis à se faire : mise à part Mercy, le reste est mou, sans ambition, convenu, plat. Grosse déception, je suis content de ne pas avoir acheté l'album.

Vient ensuite le concert de Daho. J'ai toujours bien aimé le dandy rennais, et j'ai trouvé le concert de très bonne qualité. Les photographes ont râlé car la diva a refusé toute photo, mais bon au final moi je ne retiens que la musique, et de ce point de vue là, il reste tout à fait dans le coup. Du Daho, ni plus ni mois, j'engage les sceptiques à aller voir. Quelques grands tubes, beaucoup de chansons du dernier album, son excellent et bons arrangements. A (re)découvrir.

J'avoue n'avoir aucun souvenir de The Go!Team, ce qui ne veut pas dire que c'est de mauvaise qualité, loin de là. Je devais être parti manger ;)

La suite, c'est Gad Elmaleh. Petit a priori négatif en ce qui me concerne, encore une fois je me méfie de ce que trop de gens apprécient :(



Mais à la vérité, je dois dire que j'ai bien apprécié. Le bonhomme a vraiment de l'humour (je n'en doutais pas), il sait jouer avec le public, et il arrive à faire un one man show devant un champs de 55.000 personnes. On a le droit à "petit oiseau", repris en coeur par la foule entière, et à une superbe improvisation sur Bob l'éponge, décidément la mascotte de facto du festival (on a pu voir pendant les 4 jours de très nombreux Bob l'éponge gonflés à l'hélium s'envoler dans les cieux en quête d'un avenir meilleur, sous les acclamations et les cris. (Cf le "libérez bob l'éponge"). Bref, très bon souvenir, un grand du spectacle.

On décide de zapper le concert suivant (Zebramix, déjà vu en ce qui me concerne), et on décide de manger et d'aller se placer pour Matmatah qui joue son concert d'adieu en Bretagne. Nous ne sommes pas les seuls, il y a rapidement plus de gens devant la scène principale (pourtant vide) que devant celle ou joue DJ Zebra. Dommage quand même pour la musique, mais il y a tant de monde que si on veut voir quelque chose, il faut faire des choix...

Avec Marie, on a déjà vu Matamath en concert en Novembre 2007, à l'Olympia. On se doute donc de à quoi va ressembler le concert, mais aucune importance, ça nous avait beaucoup plus justement. La dimension concert d'adieu est plaisante aussi, d'une certaine manière.

Rapidement, je me rends compte que pour la plupart des gens, Matmatah ce n'est qu'un album, voire une seule chanson (l'Apologie pour ne pas la citer). Etant donné l'interdiction qui leur est faite de jouer cette chanson en festival, aucune chance de l'avoir ce soir, mais la plupart des festivaliers semblent l'ignorer. Tant pis pour eux, car en attendant cette seule et unique chanson, ils se sont privés du plaisir d'assister à un VRAI concert de rock. Matmatah c'est quand même 4 albums, et beaucoup, beaucoup de bonnes chansons. Evidemment, c'est moins celtique et plus rock qu'avant, moins festif et plus difficile d'accès, mais la qualité est là. Comme quoi la musique, c'est comme la confiture. Les cochons se foutent de savoir si elle est bonne ou pas, ils la veulent sucrée et c'est tout.

Le clin d'oeil à l'apologie viendra pourtant : Le groupe nous gratifie d'une superbe reprise du Velvet, Heroin bien entendu ;) Je crois (enfin je suis même sur) que 50% des spectateurs n'ont même pas saisi l'illusion, j'en ai même entendu dire que la chanson était nulle, un comble... Un beau ramassis de sacs à merde en fait... grosse déception à ce niveau là.

Très beau final, beaucoup d'ambiance, un des meilleurs concerts du festival en ce qui me concerne.

Quelques photos (prises au portable, toujours)







Après ça, et c'est très certainement dommage au vue des vidéos post-festivalières, on est rentrés chez nous sans profiter du concert de Gossip. Une erreur, tant pis je me ratrapperai très probablement.

Le blog le plus lent de la blogosphère

Et pas le plus intéressant, en plus.

J'ai quand même été jusqu'à mettre une photo de Christophe Mahé, alors prosternez vous !

mardi 5 août 2008

Vieilles charrues, vendredi 18

Réveil à 11h du matin, à Quimper.

On se bouge mollement, et finalement on repart tranquillement direction Carhaix.

On arrive pour Ben's brother, mais ça m'a tellement marqué... que je ne m'en souviens déjà plus. (c'était pourtant pas spécialement nul, c'était même plutôt bien, mais là j'avoue que les souvenirs sont déjà flous... )

La suite par contre, je m'en rappelle beaucoup mieux... pour le plus grand malheur de mes oreilles.
Place à Christophe Mahé !

La photo n'est pas de moi, si l'ayant droit le réclame, je la zappe. (ils font chier les gens des vieilles charrues, j'aurais bien pris cette photo moi même

Il arrive avec sa capuche de survet, ses palmiers en plastique, et ça commence à couiner dans les premiers rangs : "Christoooooooooophe !!!"

A l'arrière par contre, c'est une autre chanson :D
Des gens brandissent un carton sur lequel on peut voir des centaines de signatures en dessous de la phrase : "Non à Christophe Mahé". A chaque intervalle entre deux chansons, le bruit des sifflets est bien audible.

Etant donné que le bonhomme m'inspire beaucoup plus d'indifférence que de haine, et que sa musique m'enthousiasme au moins autant que l'essai de la dernière Ibiza dans Auto Plus, j'ai décidé d'aller... au bar.




Un pichet de Coreff et une barquette de frites plus tard, direction la scène Kerouac pour assister un concert d'un mec que j'ai déjà vu en première partie de Doherty au grand Rex (sauf que Doherty lui n'est jamais venu...) : Daniel Darc.

Toujours aussi crépusculaire, fragile, défoncé, mais au final bon aussi.

Bon concert au final, quel dommage que la fin ait été quelque peu gâchée par le mouvement de la foule se déportant en direction de la scène Xavier Grall, pour se préparer à aller voir ZZtop, LA grande affiche de la journée.

Concert de ZZTop :

Pro, très pro, parfaitement millimétré, pas un couac.

Les barbes sont grises, mais les gaillards ont de l'énergie, et ils connaissent leur job sur le bout des doigts. Tous les tubes défilent les uns après les autres, un vrai best of. On a le droit à "la grange" Moment assez joussif, il faut bien le dire. (bon après certain n'aiment pas, mais d'autres... hein Caps ? :D

Ensuite, il y avait Gogol Bordello. Un group de gipsy-punk américain, totalement déjanté. On était trop crevés pour rester, mais à ce qu'on a vu, faut absolument aller les voir sur scène. Ca déménage, un truc de dingue. J'y ai vu des références assez clair au no smoking orchestra, avec le chanteur qui se roule par terre, une section cuivre enjouée, et du rock ! Assez bandant.

dimanche 3 août 2008

Les Vielles Charrues 2008


Pendant cette semaine, l'objectif principal, c'était la grande messe, le woodstock breton : j'ai nommé le festival des vieilles charrues.

Tout d'abord, un petit topo rapide pour ceux qui ne savent pas ce que c'est.

Les vieilles charrues, c'est une festival de musique moderne en plein air, qui a lieu chaque année à Carhaix, petite ville du centre Finistère. C'est plus plus grand festival de France, 215 000 entrées cette année et 5 000 bénévoles.

L'affiche, la voilà :

http://www.vieillescharrues.asso.fr/festival/programmation_2008.php

Bref, du gros et du lourd, ce qui nous a poussé à y aller.

On fait la route tranquillement en Fiat Uno (à 5 dedans, inutile de dire que ça rame et pas qu'un peu), on se gare comme les autres dans un champ (mais bien balisé et repéré), et là hop, première fouille de sécurité. (pas de bouteilles en verre ? Non allez passez ! )

On marche environ 1.5km, et là, on arrive au milieu de la "zone de guerre".
Faut imaginer des gens partout, ivres pour 50% d'entre eux, en train de chanter des paillardes, en résumé un immense bordel, mais bien organisé.

On fait une bonne heure de queue pour récupérer notre précieux bracelet qui nous permettra d'aller et de venir comme bon nous semble dans le site, et là hop, autre contrôle de sécu, plus poussé celui là. Appareils photos interdits, bouteilles en plastique interdites (même sans bouchon), ça rigole pas...

Du coup, vous n'aurez pas de photos de bonne qualité, je n'ai que les "clichés" de mon K770i à vous proposer.

Donc on a raté BB Brunes, mais on a fait à moitié exprès, faut bien dire.
On a vu la moitié du concert de MotorHead, ça par contre c'est dommage.

Lemmy is GOD !



(photo wikipedia)

C'était vraiment ultra fort, mais on avait pris nos bouchons, nos oreilles ont donc survécu.
Excellente ambiance, bon concert, ça met tout de suite dans le bain ;)

La suite, c'est Ben Harper.
Il arrive tout tranquillement, avec son bandeau "Bears" et sa guitare, il installe son groupe, et là c'est vraiment un super bon concert. Le bonhomme sait vraiment jouer de la guitare, il a un son bien à lui, il maitrise totalement les vieilles charrues, c'est le top.

J'ai pas de photos, c'est bien dommage.

Retenez juste que c'était très bien, et que la Coreff était fraîche.

La fin de la journée, c'était... Babyshambles.
Alors on peut en discuter, moi je suis fan des Libertines et des Babyshambles, malgré les frasques de Pete (j'ai déjà acheté deux fois des places pour le voir en concert, la première fois il était en taule, la seconde il était dans le TGV qui a mis 7 heures à faire londres paris...

J'étais dans la fosse, j'ai trouvé le concert court mais vraiment bon. Pete était livide et chancelant, mais il a chanté et tenu le coup (même si on a bien compris qu'il aurait pas fallu que ça dure beaucoup plus longtemps).

En résumé, une bonne journée.