samedi 28 juin 2008

Week end, suite et fin.

On rentre du repas, et hop direction Trégunc chez mes parents.

Bon c'est là que ça se complique... Ayant planté mes potes Mimile et Jolitorax pour la soirée de la veille pour cause de grande fatigue, impossible d'y couper cette fois !

Comme toujours chez Wlo, on est bien reçus :



Les gaulois sont bien en plaSSe




Entourés de mécaniques viriles et nobles :





A votre santé, tas de cons !



A la suite de ça, petit passage chez les parents, et retour à Paris (avec une belle balle à travers la tête). Arrivée vers 23h40, dodo immédiat.

Samedi 28 Juin

Ce week end, c'est repas de famille, à la maison.

C'est prévu à Lampaul Gimiliau, dans le finistère nord. Un endroit humide, mais beau.
Sur le chemin, passage chez mère grand dans le 22 en forSSe et récupération de la Uno qui était au garage familial depuis trois mois pour un changement d'embrayage.

Au passage, j'ai ouvert quelques portes et rien que pour vos yeux, voilà :







Alors vous vous dites : Ouais super, une GS.
Ben ouais, mais par n'importe laquelle : une GS birotor ;)
Elle est au paternel, un jour elle re-roulera, un jour...

Pour ceux qui veulent des explications :
http://www.rotativementvotre.org/principe-fonctionnement-moteur-piston-rotatif-wankel-comotor-624.php

Le repas fut bon et distrayant (même si je ne connaissais personne).
Quelques photos du bled, célèbre pour son calvaire :







Le mois de Juin à la maison


Ben voilà, et je suis dessous... Je fais tout à l'envers, il y a 15 jours j'étais à Nice et il faisait beau ici, enfin bon :D
Comme ça au moins pas de coups de soleil.

Bon allez Kenavo, je vais manger à Lampaul Gimiliau (c'est vrai en plus, la rime c'est par hasard).

vendredi 27 juin 2008

Pentax K20D, essais nocturnes

J'ai pour le moment eu assez peu l'occasion de tester mon nouvel appareil photo en conditions nocturnes extrêmes, et bien voilà quelques tests.

L'idée était de voir où en était la gestion du bruit numérique, supposée bien meilleure que sur mon ancien (pour mémoire, un Pentax K100D)

Donc juste une photo pour illustrer mon contentement :


10 mm
F/4
1/6 de seconde de temps de pose
1600 iso

Photo prise sans pied et sans appui, à la volée !

Pas mal non ?

jeudi 26 juin 2008

The Last Shadow Puppets - The Age of the Understatement


Ouais je sais, je suis en retard, et ça fait longtemps que j'aurai du l'acheter, celui-là. Des fois, je me demande où est-ce-que j'ai la tête... (à part DMC) Il est sorti fin avril.

Donc ceux qui ne connaissent pas, c'est un side project d'Alex Turner ( Artic Monkeys ) et de Miles Kane ( The Rascals). Allez, je vous fait une confession, je ne connais pas The Rascals, mais je suis un bon acharné des A.M, c'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à acheter le disque.

On pourrait s'attendre à des chansons de 2'30 menées tambour battant, et non ! Rien a voir, absolument rien, mais... c'est bon quand même, excellent même !

Celui là je le conseille à tous, c'est inventif, bien joué, bien chanté, il y a un petit côté kitch dans le son, c'est très frais et très agréable, vraiment excellent.

Le son devient parfois lointain, avec des accents de western spaghetis, des envolées lyriques bien fichues, ça sonne, c'est bien quoi. C'est à se demander comme ces deux-là peuvent arriver à autant de maturité musicale tout en état si jeunes.

Comme disent les jeunes maintenant, je kiffe vegra !

Rise and Fall, Rage and Grace


C'est le nom du nouvel album de The Offspring.

Vous allez me dire : "T'as plus 15 ans, faut arrêter un peu, t'es con d'avoir acheté ça".
Ouais... et Non. (et puis de toutes façons je vous pisse à la raie et de fais ce que bon me semble.
J'ai donc acheté l'album (j'ai tous les autres, je ne voyais pas pourquoi je ferais une exception).

La pochette est pas mal, sans plus. Elle est en carton comme souvent maintenant, ça fait collector certes, mais c'est surtout hyper fragile et pas standard, donc à ranger et à manipuler c'est pas ce qu'on fait de mieux. On retourne, et comme d'hab, une quarantaine de minute (43 pour être précis), et 12 morceaux... Heureusement que c'était à moins de quinze euros en prix vert à la fnac...

Allez hop, sortie de la galette et écoute...

Ce qui s'attendent à un déferlement d'énergie, passez votre chemin, les gaillards on vieilli et ça se sent quand même. A l'écoute, ça ressemble pas mal (trop) à du Green Day sur certain morceaux, ça fleure presque avec la pop (sans trop y toucher quand même, faut pas déconner). Il faut dire que tout cela a été produit par Bob Rock (pour les incultes, producteur pendant un bon moment de Metallica). On peut supposer que ce dernier a tenté d'imposer sa patte et/ou de réorienter le style de The Offspring, qui pédale un peu dans la choucroute depuis Americana, dernier album à avoir eu vraiment du succès. (Ca commence à dater maintenant...) Ben c'est pas cet album-là qui va rectifier le tir...

Exit donc les morceaux quasi ska qu'on trouvait sur certain albums, ou l'agressivité joyeuse de "kick him when he's down" et consorts. Il faudra se contenter de beaucoup plus doux.

Il reste quand même des morceaux qui secouent pas mal ( Trust in You, Takes me Nowhere) et qui permettent de dissiper le doute : on écoute bien un Offspring. Mais ca ne suffit pas, et si globalement dans chaque morceau ou arrive à avoir 10 mesures à la suite qui commencent à faire monter la mayo, généralement la onzième est une merde et tout le bel édifice se casse la gueule.

Au final, déception, je ne le conseille pas, sauf aux fans de Greenday qui y trouveront peut-être leur compte. (moi j'en suis un, mais quand je veux écouter du Greenday, j'écoute... du Greenday.)



Bon au final, y'a vraiment que "Trust in You" qui m'a plu.

mercredi 25 juin 2008

Encore une soirée à faire monter les gammaGTs

Hier soir il faisait chaud, les terrasses me faisaient de l'oeil. J'ai donc émis vers 18h un mail destiné à ceux de mes collègues que les libations à Bachus intéressent. L'intitulé était la suivant : "Unp'tit godet ?", inutile de vous détailler le contenu, il était très succint.

Donc nous voilà de partir au Limonaire http://limonaire.free.fr/ , un bar à chansons qui se trouve cité Bergère, donc tout près du boulot. On y va souvent, on nous surnomme même "les voisins", c'est dire. La Pelforth est fraiche est pas chère, l'ambiance sympa, c'est idéal.


Une collègue espagnole nous fait une lecture d'un poème d'amour de Pablo Neruda. Elle veut qu'on corrige sa prononciation car elle doit en faire une lecture publique lors d'un mariage d'une de ses amis. Ca rappelle les cours d'espagnol du Lycée...

Après un peu trop de bière, je pars avec Cyril direction le Virgin, où j'achète trois vieux Radiohead, un vieux Fat Boy Slim, le dernier Offsrping (j'avais pourtant dit qu'on ne m'y reprendrai plus) et l'album du side-projet d'Alex Turner des Artic Monkeys : "The Last Shadow Puppets".

Critique des deux albums à venir dans la journée, après écoute.

dimanche 22 juin 2008

Côteaux de la Montcient

Après un réveil qui finalement n'a pas été aussi laborieux que prévu, opération sandwich !

Aujourd'hui c'est dimanche, et comme tous les dimanches après midi de la belle saison, quand on est à Paris on va faire une rando, soit à Paris même, soit dans les environs. Voici le guide qu'on utilise. C'est un guide de la collection des topo-guide, édité par la FFRP :





Donc bref, on était motivés samedi, donc notre choix s'était porté sur une randonnée dite "difficile" (comprendre assez longue, en Idf). La ballade choisie s'intitule "les côteaux de la Montcient", du nom d'une rivière du coin. Pour être précis, c'était là :


Agrandir le plan

Ca se situe à 45 minutes de voiture de Paris, pas très loin des Mureaux, à la lisière entre le 95 et le 78. Le paysage est agréable et vallonné : (la photo n'est pas de moi, je l'ai trouvée sur panoramio)



Bref, on va se garer tranquillement devant les restes du feu de la saint Jean (encore fumant), et hop on commence à enquiller les 17km prévu par le bouquin. Paysages très sympatiques, champs de blé ondulant sous l'effet du vent, sous-bois frais très agréable, c'était très bien. Cette fois-ci, les photos sont de moi ou de Marie :
















Bon évidemment, on a réussi a se paumer un peu, on est passé dans une propriété privée (le propriétaire avait l'air moyennement content, et ses chiens nous ont fort peu rassuré), mais au final c'était vraiment très bien.

Seul regret : impossible de trouver un bar pour boire une limonade à l'issue de la promenade, et pourtant on a fait quelques bleds. Retour sur Paris quelque peu embouteillé, mais bon au final, aucun soucis.

En conclusion, un excellent week-end.

Fête de la musique à la Butte-Aux-Cailles.

Hier soir, fête de la musique !

Je suis rentré relativement tard de chez Stuf (cf article précédent). Marie m'apprends le programme : on va à la Butte-aux-cailles avec un couple d'amis, dès qu'on a fini de manger on les appelle.

Je me grouille donc de nettoyer la grille du barbecue, je jette dessus un bavette et un faux filet, et roule ma poule, miam la barbac' !

On se retrouve ensuite station Glacière, ligne 6. Pour les non habitués du métro parisien, voici un plan pour s'y retrouver :



C'est rive gauche, sur la ligne de métro verte.

Bref, on arrivé sur place, eux sont déjà là depuis le métro d'avant, les salutations d'usage, et puis gaaazzzz ! On monte sur la butte, c'est totalement blindé de monde, y'a des petits qui courent dans tous les sens avec des bombes serpentins et des sifflets, des alterno-mondialo-gaucho qui zonent une 8-6 à la main, des bobos qui se donnent des émotions fortes en écoutant des reprises de system of a down, des cailleras qui sont là au cas où il y aurait un truc marrant à voir ou à faire, et des gens comme nous qui sont là pour écouter de la musique et boire de la bière (on ne se refait pas).

Pas mal de groupes, des jeunes et de moins jeunes, des bons et des... mauvais, mais on pardonne. Déjà nous on ne joue pas, ensuite si on jouait on serait pire. La bière est à un prix raisonnable, il y a même des étudiants qui cassent les prix (2 euros la pinte) pour je ne sais quel but (à vrai dire, je m'en cogne et puis glou glou).


Donc c'est parti pour 50cl de pils à deux balles, rafraîchissante néanmoins. On s'attarde pas mal sur un groupe de potes qui jouent des standards du rock moderne, puis un passe devant des jeunots qui nous font une reprise de Dolly pas piquée des hannetons, on fait des doigts devant un DJ de mes valseuses qui fait danser quelques dégénérés techtoniktamère, et on décide de rentrer tranquillement à pied jusqu'à la maison.

Bilan : une bonne soirée, si Ju me passe quelques tofs vous en aurez dès demain.

La loose 2

C'est la journée...

Vers 17h j'ai décidé d'aller faire ma vidange avec mon pote Stuf. Au passage, j'ai acheté de la bombe de peinture de la bonne teinte pour atténuer la trace blanche sur mon pare-chocs.

Donc on arrive sur le parking du RER de Palaiseau (un de mes lieux habituel pour faire de la méca du week end), je place mon bac à vidange sous la voiture, je commence à dévisser mon bouchon de vidange (l'huile était à 90 degrés), et là, c'est le drame !



A cause de la chaleur, je lâche le bouchon au moment de l'enlever du pas de vis, et il va se fourrer pile dans l'orifice de remplissage du bac... impossible de l'enlever tellement l'huile est chaude, et évidemment, à cause de la résistance au remplissage, le bac déborde rapidement, et je regarde deux litres d'huile de vidange se répandre sur le bitume, le tout sous les moqueries hilare de Stuf :D

J'ai passé deux rouleaux complet de sopalin(r) pour absorber (sous les regards réprobateurs des passants)... Bref, la loose.

C'était vraiment une journée guigne.

La bonne nouvelle, c'est que Stuf a réussi à très bien camoufler le coup sur le pare choc, il faut savoir que ça a tapé pour le voir.

samedi 21 juin 2008

La loose...

Aujourd'hui, 21 Juin, jour de joie, jour de l'été, jour de la fête de la musique !

Ben ouais mais moi j'ai rapé mon pare choc arrière sur le mur de mon box, la loose totale.
Je sais, c'est insignifiant, mais au final ça va encore faire un billet de 250 euros pour le faire repeindre, ça me fait CHIER.

Du coup, allez tous vous faire mettre.

vendredi 20 juin 2008

Week end du 14 au 18 Juin 2008, jour 4.

La journée du retour !

A Nice il fait beau, je me lève tôt, je prends congé de Brico et de Rapha en les remerciant pour leur acceuil (toujours excellent), et zou, direction la voie Mathis, c'est parti !

Sauf qu'évidemment, je ne peux jamais rien faire comme tout le monde, hors de question donc de rentrer par l'autoroute. De toutes manières, j'avais déjà ma petite idée sur le chemin de retour : rentrer en passant par les vallées alpine jusqu'à la Maurienne, puis par la N6. En tout, 300km de route de montagne, et plein de cols (des vrais, mais des petites côtes... )

La route choisie est la suivante :


Agrandir le plan

Elle passe par la vallée du Var, puis la vallée de la Tinée (deux très belles vallées typiques du sud des alpes française). Tout au fond de la vallée de la Tinée, on trouve le col de la Bonette. La route qui y accède est la route la plus haute d'europe (après on peut se battre sur les critères qui définissent une route, bref c'est une route qui grimpe et pas qu'un peu).
Tout en haut, on trouve le camp des Fourches, un ancien casernement qui servait à héberger les soldats qui venaient s'entraîner l'été en altitude, et qui été comme hiver gardaient le col afin d'éviter une éventuelle invasion italienne.









Certain soldats ayant des talents artistiques, l'ennui hivernal a permis la réalisation de fresques souvent humoristiques dont on peut encore voir des vestiges assez dégradés :





Les militaires ont abandonnés ce campement et les anciens forts (comme celui-ci) :



Mais ils continuent pour autant à s'entrainer dans la montagne, comme en témoigne ce cliché pris sur la descente :



Ensuite, je suis descendu dans la vallée de l'ubaye, très belle vallée constellée de fort militaires maintenant inusités, comme celui-ci (fort de Tournoux, image source Wikipedia, j'ai eu la flemme de m'arrêter.)














Au fond de la vallée se trouve le col de Vars. Il était ouvert seulement une heure dans toute la journée (pour cause de travaux), et je suis arrivé par bol (car j'en savais rien avant de m'engager dans la vallée) pile à l'heure :



Ensuite, descente rapide dans le Queyras, passage par Briançon (mais pas d'arrêt, faute de temps...), et là, montée au col du Lauraret :





Suivie immédiatement par celle du Galibier :





Pas mal de cylistes, franchement courageux quand on voit la pente totalement interminable du col. Si on le commence de la Maurienne, ça monte non stop depuis saint Michel de Maurienne jusqu'au Galibier, ça doit faire 30km de montée sans arrêt, la fin étant particulièrement rude.

Le col n'était pas ouvert depuis longtemps (une quinzaine de jours, en témoignent les murs de neige encore bien présents)







Dommage, le temps était particulièrement bouché, mais les lacets étaient bien agréables à monter et à descendre.

Suite à ça, descente sur Valloire



Puis remontée par le col du Télégraphe, et redescente sur Saint Michel de Maurienne.
De là, je me suis dirigé vers Modane (Saint André plus précisément), où je suis allé voir des amis de longue date que je n'avais pas vu depuis des années (peut être même bien dix ans). Ils étaient supris (et visiblement contents) de me voir.

A partir de là, rien de bien intéressant. Je suis parti en traçant vers Chambery, puis vers Bourg en Bresse ou j'ai pris en stop un petit rebeuh qui jouait avec un couteau et me parlait de deal de shit (j'avoue que je n'étais qu'à moitié rassuré, mais au final, il était très sympa et il m'a bien fait rire). Suite de la route vers Châlon sur Sâone, récuparation de l'A6, et hop au large d'Auxerre, Sens, puis Paris.

J'ai bouffé rapidos sur Avallon, et je m'excuse encore auprès de mon pote Dijonnais Mimile auquel j'ai fait faux bond...

jeudi 19 juin 2008

Week end du 14 au 18 Juin 2008, jour 3.

On est à Nice, la ville des branleurs, la ville des gens qui se foutent de tout sauf de leur poire, le Paris du sud :lol:

Le tiers monde et la grande richesse qui se côtoient, le vrai sud quoi.

Et comme en plus on est chez Brico, c'est l'assurance à 100% de ne pas se faire chier. On se décide pour aller faire une promenade à vélo à partir du col de Braus. On y va, je suis tellement sportif que j'en chie évidemment un max pour monter la pente, on va bouffer la haut, et on fait le tour de la montagne. Paysage superbe, couleur des plantes vraiment très sympa.

Sa se termine par une belle séance de WRC, avec grimpette d'une pente impressionnante, descente non moins impressionnante, et passages virils dans des flaques d'eau assez balaises.

Photos demain.

Pour finir, on est allé acheter de l'huile d'olive chez un producteur de l'AOC huile d'olive de Nice. Un gars bien sympa avec qui on a pu discuter un peu agriculture, perspectives et BTP.

Retour sur Nice, malmené par Brico qui se prend pour Jutta Kleinschmidt, la testostérone (quoique) en plus.

Week end du 14 au 18 Juin 2008, jour 2.

Donc réveil la tête dans le cul, mais bien dormi quand même. J'attends les autres, et on se quitte après quelques propos fort constructifs du genre "bien dormi ?" et autre "Bordel, encore 1000 bornes à se taper."

Seb et Léo remontent directement sur Paris en 21, moi je reste dans le coin avec la BX, avec Serge. Le soir, je suis censé récupérer Brico à la gare, mais je ne sais pas encore laquelle (Avignon, Aix, Marseille ou bien Nice, c'est vaste... ) . Évidemment, comme tout bon gaucho-écolo-pauvre qui se respecte, il n'a pas de portable, ça risque donc d'être amusant pour ne pas se rater. Il est censé appeler à 15h.

On va faire le plein, et là Serge me sors que la butée de son embrayage commence à faire du bruit, ce qui semble vrai après vérification. On décide donc d'aller garer sa voiture chez lolo et de faire la journée avec la rougne GTI. Évidemment, qui dit arrêt frigo dit aussi arrêt Bittburger ;)

Lolo nous conseille de passer par La Garde-Freynet pour aller jusqu'à Saint Tropez, la route est sympathique et permet de bon wattages bien inconscients (il faut préciser que les pneus sont passablement vieux et usés, et que l'historique de la voiture est limpide comme du foutre de yéti).

Donc wattages, débilité, et coudes à la portière pour conducteur et passager. Cet élan de beauferie nous vaudra une belle punition, matérialisée par un coup de soleil majestueux et parfaitement symétrique : Bras gauche pour moi, bras droit pour Serge.

Saint Tropez est relativement désert, on fait comme le reste du bétail et on se prosterne devant les caisses qu'on ne pourra jamais conduire, les bateaux sur lesquels on ne naviguera pas, et les gonzesses qu'on ne baisera pas (Marie si tu me lis, par pitié c'est juste un effet - lourd je le concède volontiers - de style.) Marrant une heure, mais vite écoeurant. La vielle ville a néanmoins pas mal de charme, avec sa citadelle du XV ème siècle.
















On part de là sans trop de regrets, c'est chouette mais je ne compte pas y revenir avant un bon moment, c'est pas trop dans mes trips.

Là on veut aller à la plage, pensant naïvement que ça serait facile et agréable.

Que nenni ! Les plages de Ramatuelle se révèlent presque toutes privées, infestées de vieux nudistes moches et d'algues, et il est impossible de se garer sans payer un parking privé (ça ressemble fort à du racket, aucun parking public n'étant disponible). Je me baigne parce que j'ai payé, mais ça a la même saveur qu'un film de merde qu'on regarde jusqu'au bout au ciné, parce que la place est à 10 euros et que bon, ça fait mal au cul de partir sans avoir vu la fin.

Bricobob appelle évidemment pendant que je suis à la flotte, ce qui facilite tout. Finalement, on réussit à se réavoir au bigo, et il est convenu que j'irai le chercher à Marseilles, avec Serge.

En attendant, on va au bar :rs: pour siffler des limonades et des cocas (vous avez bien lu). On fonce vers Marseille ou on arrive à Saint Charles et on récupère l'animal le plus étrange du 66 et du 06. Il m'a été difficile de contenir Serge qui semblait avoir du mal à respirer dans cette ville si cosmopolite... (moi j'aime bien, chacun son truc... ) Evidemment, à peine arrivé, Brico ne peut s'empêcher de régler la biellette de réglage du robinet de chauffage (qui déconnait), et d'exiger un arrêt immédiat pour fouiller dans une poubelle qui paraissait intéressante (sic).

Retour à Draguignan pour dropper serge (et boire une binouse), puis action wattage jusqu'à Nice. Dodo, épuisés.